Allocution à l'ouverture de la réunion de la Commission Permanente
Andorra la Vella, vendredi 30 novembre 2012

C'est la première fois depuis son adhésion au Conseil de l'Europe, le 10 novembre 1994, que l'Andorre accède à la Présidence du Comité des Ministres, et je tiens tout particulièrement à la féliciter à ce titre.

Depuis ma prise de fonctions, en janvier 2012, je m'efforce de recentrer notre Organisation et, en particulier, l'Assemblée parlementaire, sur son « cœur de métier » - la défense des droits de l'homme.

Par conséquent, je me réjouis vivement qu'au moment de sa Présidence, l'Andorre ait choisi de se concentrer sur le mandat initial du Conseil de l'Europe, à savoir « la sauvegarde et le développement des droits de l'homme et des libertés fondamentales ».

En effet, le Conseil de l'Europe peut avancer à condition que les deux organes – le Comité des Ministres et l'Assemblée parlementaire – agissent en accord et en concertation mutuels sur les priorités.

A présent, cette concertation est devenue une réalité. Mes échanges avec les Délégués des Ministres après chaque partie de session et les rencontres entre le Comité des Présidents et le Bureau du Comité des Ministres sont désormais une tradition. Les échanges de vues entre nos commissions et les Présidents de groupes de rapporteurs des délégués sont également devenus de plus en plus réguliers, ainsi qu'entre les délégués et des rapporteurs de l'Assemblée. C'est une voie que nous devrions poursuivre.

Le mois dernier, en Tunisie, j'ai entamé une nouvelle étape dans cette coopération - les visites conjointes entre le Président de l'Assemblée et le Président du Comité des Ministres. J'espère que nous pourrons réitérer cette expérience avec les Présidents futurs du Comité des Ministres.

Pendant votre Présidence, vous aurez à traiter des grands dossiers des Présidences précédentes – en particulier le suivi des conférences d'Interlaken, Izmir et Brighton, ainsi que l'adhésion de l'Union Européenne à la Convention européenne des Droits de l'Homme. Comme vous le savez, l'Assemblée est étroitement associée à ces sujets et il va de soi que vous pourrez compter sur notre ferme soutien.

Je me félicite tout particulièrement de l'attention que votre Présidence accorde aux questions relatives à la jeunesse. S'agissant de l'une des principales priorités de mon mandat, nous avons organisé la tenue de l'Assemblée des jeunes dans le cadre du Forum mondial pour la démocratie, évènement qui s'est soldé par un grand succès. A présent, nous nous inquiétons de la non-adoption de la Déclaration finale de la Conférence des ministres responsables de la jeunesse à Saint-Pétersbourg. Je suis convaincu qu'ensemble nous réussirons à trouver une solution qui permettra d'effacer les conséquences négatives de cette situation.

Je me réjouis donc d'avance de travailler avec vous, Monsieur le Ministre, ainsi qu'avec votre Ambassadeur à Strasbourg, et les autorités de votre pays, pour faire progresser tous ces dossiers durant votre Présidence.