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Déclaration écrite No. 444 | Doc. 12242 | 18 mai 2010

Situation de la minorité roumaine en Serbie

Signataires : M. Titus CORLĂŢEAN, Roumanie, SOC ; M. John AUSTIN, Royaume-Uni ; M. Denis BADRÉ, France, ADLE ; M. Cristian DAVID, Roumanie, ADLE ; M. György FRUNDA, Roumanie, PPE/DC ; M. Giorgi GABASHVILI, Géorgie, PPE/DC ; M. Valeriu GHILETCHI, République de Moldova, PPE/DC ; Mme Ana GUŢU, République de Moldova, ADLE ; M. Albrecht KONEČNÝ, Autriche, SOC ; M. Göran LINDBLAD, Suède, PPE/DC ; M. Dariusz LIPIŃSKI, Pologne, PPE/DC ; M. Silver MEIKAR, Estonie, ADLE ; M. Akaki MINASHVILI, Géorgie, ADLE ; M. Adrian NĂSTASE, Roumanie, SOC ; M. Cezar Florin PREDA, Roumanie, PPE/DC ; M. Lluís Maria de PUIG i OLIVE, Espagne, SOC ; M. Kimmo SASI, Finlande, PPE/DC ; Lord John E. TOMLINSON, Royaume-Uni, SOC ; M. Mihai TUDOSE, Roumanie, SOC ; M. Emanuelis ZINGERIS, Lituanie, PPE/DC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Les derniers mois, on a constaté de nombreuses informations sur la pression exercée par les autorités serbes contre la communauté roumaine de ce pays.

Le principal problème reste la distinction artificielle entre le groupe reconnu comme « les Roumains» et l’autre, « les Valaques», bien que les deux parlent le roumain.

Cela a conduit à une situation inacceptable : les ainsi nommés Valaques n’ont pas le droit d’utiliser leur langue maternelle à l’école, en dépit de l’appel de l’Assemblée parlementaire dans sa Résolution 1632 (2008) et sa Recommandation 1845 (2008) sur la situation des minorités nationales en Voïvodine et de la minorité ethnique roumaine en Serbie.

Dans le processus actuel de désignation des représentants des conseils des minorités nationales en Serbie, non seulement cette distinction artificielle convient-elle aux autorités serbes, mais il y a aussi une pression politique qu’elles exercent afin d’influencer le résultat final des élections. Les intimidations récemment subies par cinquante des signataires de la liste « La communauté des Valaques en Serbie », représentent une preuve irréfutable de ce phénomène inadmissible.

Dans ce contexte, nous estimons que l’Assemblée doit réitérer sa demande aux autorités serbes de prendre les mesures nécessaires et attendues afin de se conformer aux standards européens, y compris en respectant les droits de la minorité roumaine.