Déclaration écrite No. 479 | Doc. 12591 | 14 avril 2011
Le meurtre de Fariz Badalov, un civil azerbaïdjanais de 9 ans
Le 8 mars 2011, un tireur embusqué des forces armées arméniennes a pris pour cible, depuis sa position dans les territoires azerbaïdjanais occupés, le petit Fariz Badalov, 9 ans, un habitant du village d'Orta Garvand, dans le district d'Aghdamne, qui jouait dans son jardin. Ce meurtre tragique d'un mineur est non seulement incompatible avec les normes et principes du droit international, mais constitue également une tragédie humaine. Ce crime est venu aggraver les vives tensions qui règnent déjà dans la région. Les violations de plus en plus graves du cessez-le-feu par les militaires arméniens qui prennent pour cible des civils azerbaïdjanais sont contraires au droit international, à l'esprit des engagements pris par l'Arménie auprès du Conseil de l'Europe et aux dispositions de la Résolution 1416 (2005) de l'Assemblée parlementaire, et portent gravement atteinte au processus des négociations menées au sein du groupe de Minsk de l'OSCE en vue d'un règlement pacifique du conflit au Haut-Karabagh.
Nous condamnons vivement le meurtre de Fariz Badalov par l'armée arménienne et prions instamment les autorités d'Erevan de veiller à ce que les coupables soient poursuivis et condamnés. Nous exigeons que l'Arménie cesse de recourir à des tireurs embusqués pour tirer sur des civils, s'acquitte de ses obligations en vue du règlement du conflit conformément à ses engagements devant le Conseil de l'Europe et aux dispositions de la Résolution 1416 (2005) de l'Assemblée, et se retire des territoires azerbaïdjanais occupés, permettant ainsi à 1 million de réfugiés et de personnes déplacées de rentrer dans leur patrie.