Proposition de résolution | Doc. 13270 | 03 juillet 2013
La catastrophe humanitaire à laquelle il faut s’attendre du fait de la vétusté du barrage de Sarsang dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan
Le lac de barrage de Sarsang est le réservoir d’eau le plus élevé de l’Azerbaïdjan ; il se situe à 726 m d’altitude (le mur de barrage fait 125 m de haut et retient 560 millions de mètres cubes d’eau) et a été érigé sur la rivière Tartar en 1976. Il se trouve dans les territoires occupés par les forces militaires arméniennes, qui en ont actuellement le contrôle.
L’Assemblée parlementaire souligne la vétusté du barrage de Sarsang, due à l’absence d’entretien du fait de l’occupation, qui met en péril la vie des habitants des provinces non occupées situées à proximité, en Azerbaïdjan ; elle insiste sur le fait que de multiples risques de rupture font peser une grave menace sur la vie de 400 000 habitants dans sept provinces azerbaïdjanaises. L’Assemblée attire l’attention sur le fait qu’un accident pourrait entraîner des pertes humaines massives et une nouvelle crise humanitaire.
En conséquence, l’Assemblée condamne vivement l’interruption illégale, par l’Arménie, de l’approvisionnement en eau et des systèmes d’irrigation dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan, qui enfreint les principes fondamentaux du droit international, et considère que cet abus de pouvoir de la part de l’Arménie revêt un caractère inhumain.
L’Assemblée exhorte les forces militaires arméniennes à transférer aux autorités azerbaïdjanaises le contrôle illégal qu’elles exercent sur le lac de barrage et les systèmes d’irrigation, conformément aux résolutions internationales antérieures.
L’Assemblée devrait appeler la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour empêcher tout scénario de détournement militaire et pour se préparer à l’éventualité d’un accident ou d’une catastrophe naturelle qui provoquerait des pertes humaines massives.