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Déclaration écrite No. 571 | Doc. 13478 | 08 avril 2014

Soutien aux droits de l’homme en Iran et à la sécurité pour le Camp Liberty

Signataires : M. Joseph FENECH ADAMI, Malte, PPE/DC ; M. Volodymyr ARIEV, Ukraine, PPE/DC ; Mme Teresa BERTUZZI, Italie, SOC ; M. Brian BINLEY, Royaume-Uni, GDE ; M. André BUGNON, Suisse, ADLE ; M. David CRAUSBY, Royaume-Uni, SOC ; M. Geraint DAVIES, Royaume-Uni, SOC ; M. Jim DOBBIN, Royaume-Uni, SOC ; M. Bernd FABRITIUS, Allemagne, PPE/DC ; M. Hans FRANKEN, Pays-Bas, PPE/DC ; M. Martin FRONC, République slovaque, PPE/DC ; M. Valeriu GHILETCHI, République de Moldova, PPE/DC ; M. Gerardo GIOVAGNOLI, Saint-Marin, SOC ; M. Hamid HAMID, Bulgarie, ADLE ; M. Margus HANSON, Estonie, ADLE ; Sir Alan MEALE, Royaume-Uni, SOC ; M. Robert NEILL, Royaume-Uni, GDE ; M. Brynjar NÍELSSON, Islande, GDE ; M. Kimmo SASI, Finlande, PPE/DC ; M. Volker ULLRICH, Allemagne, PPE/DC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Les violations systématiques des droits de l’homme sont incessantes en Iran. Depuis l’élection de Rouhani, plus de 700 exécutions ont eu lieu, dont 200 au cours des trois premiers mois de 2014. Il est manifeste qu’aucun changement n’est intervenu en Iran sous la direction de Rouhani.

Parallèlement à la répression qu’ils avaient connue chez eux, le régime iranien, par le truchement du Gouvernement iraquien, opprime les 3 000 réfugiés iraniens qui se trouvent dans le Camp Liberty, en Iraq. A ce jour, 116 d’entre eux ont été massacrés, 7 (dont six femmes) ont été pris en otage, 18 sont morts lors d’un blocus sanitaire et 1 300 ont été blessés lors d’attaques menées par les forces iraquiennes.

Qui plus est, le régime iranien poursuit ses actions bellicistes et exporte le terrorisme en Syrie, en Iraq et au Liban, tout en continuant son programme secret d’armement nucléaire.

Les soussignés croient fermement:

1. que le Conseil de Sécurité des Nations Unies et la CPI devraient être saisis du dossier des violations des droits de l’homme par l’Iran, en particulier du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 et de celui du 1er septembre 2013 au Camp Ashraf ;
2. que le Gouvernement iraquien doit libérer les 7 otages capturés à Ashraf et que les Casques bleus des Nations-Unies doivent garantir la sécurité des résidents du Camp Liberty à toute heure du jour et de la nuit, jusqu’à ce que ceux-ci quittent l’Iraq. Nous demandons instamment que les résidents du Camp Liberty soient immédiatement transférés aux Etats-Unis et dans les pays de l’Union européenne.