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Déclaration écrite No. 466 | Doc. 12501 | 27 mai 2011

Exécutions en Iran

Signataires : M. Brian BINLEY, Royaume-Uni, GDE ; M. Francis AGIUS, Malte, PPE/DC ; M. Joe BENTON, Royaume-Uni, SOC ; M. Georges CHARALAMBOPOULOS, Grèce, SOC ; M. Michael CONNARTY, Royaume-Uni, SOC ; M. Jim DOBBIN, Royaume-Uni, SOC ; M. Hans FRANKEN, Pays-Bas, PPE/DC ; M. Mike HANCOCK, Royaume-Uni, ADLE ; M. Jim HOOD, Royaume-Uni, SOC ; M. Jean HUSS, Luxembourg, SOC ; Lord Richard INGLEWOOD, Royaume-Uni, GDE ; M. Charles KENNEDY, Royaume-Uni, ADLE ; Sir Alan MEALE, Royaume-Uni, SOC ; M. Patrick MORIAU, Belgique, SOC ; Mme Sandra OSBORNE, Royaume-Uni, SOC ; M. Mikael OSCARSSON, Suède, PPE/DC ; M. Indrek SAAR, Estonie, SOC ; M. Kimmo SASI, Finlande, PPE/DC ; M. Jim SHERIDAN, Royaume-Uni, SOC ; M. Egidijus VAREIKIS, Lituanie, PPE/DC ; M. Jordi XUCLÀ, Espagne, ADLE

Le 24 janvier 2011, le régime iranien a exécuté les prisonniers politiques Jafar Kazemi et Mohammad-Ali Haj-Aqai parce qu’ils avaient participé à des manifestations antigouvernementales en 2009, qu’ils soutenaient l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI), principal groupe d’opposition, et qu’ils avaient visité leurs proches au camp d’Ashraf en Irak. Ces exécutions étaient un acte de vengeance contre les familles de membres de l’OMPI qui résident à Ashraf en raison du soutien mondial dont bénéficie la résistance iranienne.

Amnesty International a cité des informations selon lesquelles Jafar Kazemi a été torturé pendant des mois à la prison d’Evin pour le contraindre à faire des « aveux » télévisés, mais il a refusé de le faire.

« Pendant plusieurs mois, les résidents du camp d’Ashraf ont été victimes de harcèlements, de pressions et de conditions dignes d’un siège, imposés par les autorités irakiennes qui souhaitaient leur faire quitter l’Irak. Ils auraient été gravement menacés s’ils avaient été forcés à rentrer en Iran », a souligné l’ONG.

En décembre 2010, Ali Saremi, le prisonnier politique le plus célèbre d’Iran, a été pendu après avoir passé 24 ans derrière les barreaux. Son seul crime était d’avoir visité son fils à Ashraf et d’avoir fait campagne par des moyens pacifiques pour l’OMPI.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies et l’Union européenne devraient condamner ces exécutions barbares et suspendre les relations économiques et diplomatiques avec le régime jusqu’à ce qu’il soit mis fin à la torture et aux exécutions en Iran.