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Proposition de résolution | Doc. 14163 | 10 octobre 2016

La situation en Turquie

Signataires : M. Michael Aastrup JENSEN, Danemark, ADLE ; Mme Theodora BAKOYANNIS, Grèce, PPE/DC ; M. Samvel FARMANYAN, Arménie, PPE/DC ; Mme Doris FIALA, Suisse, ADLE ; Mme Ute FINCKH-KRÄMER, Allemagne, SOC ; M. Bernard FOURNIER, France, PPE/DC ; M. Karl GARÐARSSON, Islande, ADLE ; Mme Annette GROTH, Allemagne, GUE ; M. Martin HENRIKSEN, Danemark, CE ; M. Andrej HUNKO, Allemagne, GUE ; M. Jan E. JØRGENSEN, Danemark, ADLE ; Mme Naira KARAPETYAN, Arménie, PPE/DC ; M. Christian LANGBALLE, Danemark, CE ; M. Luís LEITE RAMOS, Portugal, PPE/DC ; M. Mikayel MELKUMYAN, Arménie, CE ; Mme Hermine NAGHDALYAN, Arménie, CE ; M. Harald PETZOLD, Allemagne, GUE ; M. François ROCHEBLOINE, France, PPE/DC ; M. Armen RUSTAMYAN, Arménie, SOC ; Mme Ulla SANDBÆK, Danemark, GUE ; M. Mher SHAHGELDYAN, Arménie, PPE/DC ; M. Adão SILVA, Portugal, PPE/DC ; M. Manuel TORNARE, Suisse, SOC ; M. Nikolaj VILLUMSEN, Danemark, GUE ; Mme Naira ZOHRABYAN, Arménie, CE ; M. Levon ZOURABIAN, Arménie, ADLE

Cette proposition n'a pas été examinée par l'Assemblée et n'engage que ses signataires.

Les développements en Turquie prennent une allure extrêmement inquiétante et appellent une réponse claire et rapide du Conseil de l’Europe.

Suite à la tentative de coup d’Etat militaire dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016, le président Recep Tayyip Erdoğan a mis en œuvre une politique qui, pour plusieurs aspects, se trouve être en profonde contradiction avec les engagements souscrits par la Turquie en tant qu’Etat membre du Conseil de l’Europe.

La réaction du gouvernement turc va bien au-delà de ce qui peut être toléré pour un Etat membre du Conseil de l’Europe.

La Turquie doit immédiatement rétablir l’Etat de droit et assurer le respect des droits de l’homme fondamentaux. Cela demande un signe clair et rapide de non réintroduction de la peine de mort par le gouvernement turc. Par ailleurs, les mises en détention de milliers de personnes soupçonnées d’être impliquées dans la tentative de coup d’Etat sont inacceptables sous tout point de vue et dérogent fortement à tout critère démocratique.

Enfin, la liberté de la presse est soumise à une très forte pression en Turquie et la situation n’a cessé de s’aggraver depuis les événements de juillet.

En conclusion, l’Assemblée parlementaire devrait considérer attentivement la situation des droits de l’homme en Turquie et ouvrir sans délai une procédure de suivi à l’égard de la Turquie.