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Proposition de résolution | Doc. 14308 | 28 avril 2017

Les perturbateurs endocriniens dans l’eau

Signataires : Mme Petra De SUTTER, Belgique, SOC ; M. Deniz BAYKAL, Turquie, SOC ; Mme Tamara BLAZINA, Italie, SOC ; Mme Sílvia Eloïsa BONET, Andorre, SOC ; M. José CEPEDA, Espagne, SOC ; M. Titus CORLĂŢEAN, Roumanie, SOC ; Mme Elvira DROBINSKI-WEISS, Allemagne, SOC ; Mme Edite ESTRELA, Portugal, SOC ; Mme Ute FINCKH-KRÄMER, Allemagne, SOC ; Mme Béatrice FRESKO-ROLFO, Monaco, PPE/DC ; M. Pierre-Alain FRIDEZ, Suisse, SOC ; M. Jean-Pierre GRIN, Suisse, ADLE ; Mme Annette GROTH, Allemagne, GUE ; M. Antonio GUTIÉRREZ, Espagne, SOC ; M. Gábor HARANGOZÓ, Hongrie, SOC ; Mme Gabriela HEINRICH, Allemagne, SOC ; Mme Alice-Mary HIGGINS, Irlande, SOC ; Mme Susanna HUOVINEN, Finlande, SOC ; M. Mogens JENSEN, Danemark, SOC ; M. İlhan KESİCİ, Turquie, SOC ; M. Haluk KOÇ, Turquie, SOC ; Mme Alev KORUN, Autriche, SOC ; M. Florian KRONBICHLER, Italie, SOC ; M. Zviad KVATCHANTIRADZE, Géorgie, SOC ; M. Pierre-Yves LE BORGN', France, SOC ; M. Saša MAGAZINOVIĆ, Bosnie-Herzégovine, SOC ; M. Philippe MAHOUX, Belgique, SOC ; M. Gordan MARAS, Croatie, SOC ; Mme Liliane MAURY PASQUIER, Suisse, SOC ; Sir Alan MEALE, Royaume-Uni, SOC ; Mme Marianne MIKKO, Estonie, SOC ; M. Žarko OBRADOVIĆ, Serbie, SOC ; M. Liviu Ioan Adrian PLEȘOIANU, Roumanie, SOC ; Mme Cristina-Mădălina PRUNĂ, Roumanie, NI ; M. Georgios PSYCHOGIOS, Grèce, GUE ; Mme Azadeh ROJHAN GUSTAFSSON, Suède, SOC ; M. Armen RUSTAMYAN, Arménie, SOC ; Mme Ulla SANDBÆK, Danemark, GUE ; M. Nico SCHRIJVER, Pays-Bas, SOC ; M. Corneliu ȘTEFAN, Roumanie, SOC ; Mme Tineke STRIK, Pays-Bas, SOC ; Mme Dana VÁHALOVÁ, République tchèque, SOC ; M. Snorre Serigstad VALEN, Norvège, GUE

Cette proposition n'a pas été examinée par l'Assemblée et n'engage que ses signataires.

La présence de perturbateurs endocriniens dans notre environnement est un problème qui prend de l’ampleur et appelle une réaction urgente. L’on trouve essentiellement ces substances chimiques dans les plastiques, les cosmétiques, les pesticides, etc. Les perturbateurs endocriniens dérangent le fonctionnement de notre système hormonal et affectent considérablement l’équilibre hormonal des êtres humains et des animaux (y compris leur progéniture), comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le signalait déjà en 2002. L’exposition aux perturbateurs endocriniens peut causer de graves maladies, nuire à la fertilité et au développement des enfants, et induire l’obésité, le diabète, le cancer, des dérèglements du système immunitaire et des troubles du comportement, comme l’autisme.

Des analyses approfondies ont révélé qu’une telle pollution de l’eau par des perturbateurs endocriniens n’est pas rare. Leur présence dans les eaux résiduelles des industries pose problème parce que ces substances toxiques se retrouvent dans le sol. Par conséquent, l’eau potable et les produits de l’agriculture comme les fruits et les légumes y sont exposés. Il s’agit non seulement d’un danger pour la santé publique, mais aussi d’une violation d’un droit fondamental, le droit à une eau potable propre (Résolution 64/292 des Nations Unies).

L’Assemblée parlementaire devrait procéder à l’examen approfondi du problème de la présence de perturbateurs endocriniens dans l’eau, et ainsi préserver le droit fondamental à une eau potable propre.