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Déclaration écrite No. 676 | Doc. 14877 | 03 juillet 2019

Droit de savoir et accès à l'information en Italie

Signataires : M. Roberto RAMPI, Italie, SOC ; Mme Thorhildur Sunna ÆVARSDÓTTIR, Islande, SOC ; Mme Gökay AKBULUT, Allemagne, GUE ; Lord Donald ANDERSON, Royaume-Uni, SOC ; Mme Deborah BERGAMINI, Italie, PPE/DC ; Mme Maria Elena BOSCHI, Italie, SOC ; M. Maurizio BUCCARELLA, Italie, NI ; M. Algirdas BUTKEVIČIUS, Lituanie, SOC ; M. José CEPEDA, Espagne, SOC ; M. Ahmet Ünal ÇEVİKÖZ, Turquie, SOC ; Mme Jette CHRISTENSEN, Norvège, SOC ; M. Boriss CILEVIČS, Lettonie, SOC ; M. Yunus EMRE, Turquie, SOC ; Mme Edite ESTRELA, Portugal, SOC ; M. Piero FASSINO, Italie, SOC ; Lord George FOULKES, Royaume-Uni, SOC ; M. Pierre-Alain FRIDEZ, Suisse, SOC ; M. Marco GATTI, Saint-Marin, PPE/DC ; M. André GATTOLIN, France, NI ; Mme Shpresa HADRI, Macédoine du Nord, SOC ; M. Domagoj HAJDUKOVIĆ, Croatie, SOC ; M. Thomas HAMMARBERG, Suède, SOC ; Mme Gabriela HEINRICH, Allemagne, SOC ; M. Andrej HUNKO, Allemagne, GUE ; M. Betian KITEV, Macédoine du Nord, SOC ; M. Haluk KOÇ, Turquie, SOC ; M. Christophe LACROIX, Belgique, SOC ; M. Jérôme LAMBERT, France, SOC ; M. Emanuel MALLIA, Malte, SOC ; M. Gianni MARILOTTI, Italie, NI ; M. Matern von MARSCHALL, Allemagne, PPE/DC ; Baroness Doreen MASSEY, Royaume-Uni, SOC ; Mme Marianne MIKKO, Estonie, SOC ; M. José MONTILLA, Espagne, SOC ; M. William MOORLAG, Pays-Bas, SOC ; M. Marco NICOLINI, Saint-Marin, GUE ; M. Andrea ORLANDO, Italie, SOC ; Mme Maria RIZZOTTI, Italie, PPE/DC ; Mme Tabea RÖSSNER, Allemagne, SOC ; Mme Ulla SANDBÆK, Danemark, GUE ; M. Axel SCHÄFER, Allemagne, SOC ; M. Stefan SCHENNACH, Autriche, SOC ; M. Frank SCHWABE, Allemagne, SOC ; M. Francesco SCOMA, Italie, PPE/DC ; M. Gheorghe-Dinu SOCOTAR, Roumanie, SOC ; Mme Tineke STRIK, Pays-Bas, SOC ; Mme Petra De SUTTER, Belgique, SOC ; Lord Don TOUHIG, Royaume-Uni, SOC ; Mme Ute VOGT, Allemagne, SOC ; M. Jordi XUCLÀ, Espagne, ADLE ; M. Roger ZAVOLI, Saint-Marin, GDL

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Nous, soussignés, déclarons ce qui suit:

Radio Radicale est une station de radio nationale fondée à Rome en 1976, qui se consacre aux événements marquants des institutions et de la politique italiennes, en retransmettant en direct depuis le Parlement italien, des congrès des partis politiques, des tribunaux italiens, des syndicats et des manifestations de la société civile.

Les archives de Radio Radicale comptent 540 000 enregistrements, 224 000 orateurs, 102 000 entretiens, 23 500 audiences, 3 300 jours de congrès des partis politiques, associations ou syndicats, plus de 32 000 débats et présentations d’ouvrages, plus de 6 900 réunions et manifestations politiques, 22 600 conférences de presse et plus de 16 100 conférences.

Radio Radicale recevait, dans le cadre d’un contrat conclu avec le ministère du Développement économique, 8,2 millions d’euros par an pour la rémunération de ses activités de retransmission des sessions parlementaires, auxquels s’ajoutaient 4 millions d’euros de contribution à la publication de ces documents. La loi budgétaire de 2019 a prolongé le contrat passé avec Radio Radicale pour la radiodiffusion des sessions parlementaires pour un seul semestre, en lui allouant 5 millions d’euros bruts pour l’année 2019. En l’absence de mesures supplémentaires à l’issue de ce premier semestre, Radio Radicale ne disposera plus des ressources nécessaires à la poursuite de ses activités.

Il importe que le Conseil de l’Europe invite le Gouvernement italien à reconsidérer sa décision de réduire le financement de Radio Radicale, qui mettrait fin aux activités d’une station qui a contribué à la formation de ce que Luigi Einaudi appelait «le droit de savoir pour pouvoir débattre».