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Proposition de résolution | Doc. 14988 | 04 octobre 2019

Contribution de l'Assemblée parlementaire à la mise en place d'un observatoire de l'histoire destiné à promouvoir les valeurs communes de la Grande Europe et la paix

Signataires : Mme Nicole TRISSE, France, ADLE ; M. José BADIA, Monaco, PPE/DC ; Lord Richard BALFE, Royaume-Uni, CE ; M. Olivier BECHT, France, ADLE ; M. Peter BEYER, Allemagne, PPE/DC ; Mme Maryvonne BLONDIN, France, SOC ; Mme Brigitte BOCCONE-PAGES, Monaco, PPE/DC ; Mme Mònica BONELL, Andorre, ADLE ; M. Bertrand BOUYX, France, ADLE ; Mme Reina de BRUIJN-WEZEMAN, Pays-Bas, ADLE ; M. Bernard CAZEAU, France, ADLE ; M. Raphaël COMTE, Suisse, ADLE ; Mme Yolaine de COURSON, France, ADLE ; Mme Jennifer DE TEMMERMAN, France, ADLE ; Mme Nicole DURANTON, France, PPE/DC ; M. Franz Leonhard ESSL, Autriche, PPE/DC ; M. Bernard FOURNIER, France, PPE/DC ; Mme Béatrice FRESKO-ROLFO, Monaco, ADLE ; M. André GATTOLIN, France, ADLE ; M. Fabien GOUTTEFARDE, France, ADLE ; M. Mehmet Kasım GÜLPINAR, Turquie, NI ; M. Jürgen HARDT, Allemagne, PPE/DC ; M. Dimitri HOUBRON, France, ADLE ; M. Rafael HUSEYNOV, Azerbaïdjan, ADLE ; M. Hovhannes IGITYAN, Arménie, ADLE ; Mme Catherine KAMOWSKI, France, ADLE ; M. František KOPŘIVA, République tchèque, ADLE ; M. Michael LINK, Allemagne, ADLE ; M. Pere LÓPEZ, Andorre, SOC ; Mme Eva LÓPEZ, Andorre, ADLE ; Mme Alexandra LOUIS, France, ADLE ; M. Josep MAJORAL, Andorre, ADLE ; M. Gianni MARILOTTI, Italie, NI ; M. Edmon MARUKYAN, Arménie, ADLE ; Baroness Doreen MASSEY, Royaume-Uni, SOC ; M. Simon MOUTQUIN, Belgique, SOC ; M. Andreas NICK, Allemagne, PPE/DC ; M. Joseph O'REILLY, Irlande, PPE/DC ; M. Roberto RAMPI, Italie, SOC ; Mme Isabelle RAUCH, France, ADLE ; M. Frédéric REISS, France, PPE/DC ; Mme Maria RIZZOTTI, Italie, PPE/DC ; M. Stefan SCHENNACH, Autriche, SOC ; Mme Petra STIENEN, Pays-Bas, ADLE ; Mme Laurence TRASTOUR-ISNART, France, PPE/DC ; M. Sylvain WASERMAN, France, ADLE ; Mme Martine WONNER, France, ADLE

Cette proposition n'a pas été examinée par l'Assemblée et n'engage que ses signataires.

Depuis 70 ans, le Conseil de l’Europe promeut une Europe rassemblée autour du droit, de l’humanisme et de la paix. Si l’action du Conseil de l’Europe repose en grande partie sur ses organes statutaires, ainsi que sur ses institutions propres, telle la Cour européenne des droits de l’Homme, elle ne peut être durablement couronnée de succès sans un travail de fond auprès des populations, qui doivent s’approprier l’acquis conventionnel mais aussi les leçons du passé.

De ce point de vue, l’enseignement de l’histoire aux générations nouvelles a une importance déterminante. Si les jeunes européens n’apprennent et ne retiennent que la succession de guerres et de conflits sanglants sur le continent, ils reproduiront très probablement ces guerres et conflits passés. Mais si, au contraire, l’accent est plus particulièrement mis sur l’histoire du progrès, de la réconciliation, de ce qui a fait que 47 pays différents ont décidé de dialoguer et de travailler au service de leurs peuples, alors les générations futures conforteront la réconciliation et œuvreront au progrès.

Pour renforcer les valeurs communes et favoriser une histoire qui rapproche les peuples au lieu de les diviser, la présidence française du Comité des Ministres a annoncé, en mai 2019, son intention de travailler à la création d’un observatoire de l’histoire, s’appuyant notamment le réseau des académies des États membres du Conseil de l’Europe. Rapidement, cette instance pourrait faire un état des lieux concret et régulier de l’enseignement de l’histoire dans les différents pays, ce qui constituerait un premier pas positif.

L’Assemblée parlementaire ne peut se désintéresser de cette démarche structurante pour l’avenir. Aussi, elle devrait décider d’apporter sa contribution à la réflexion sur la configuration de cet observatoire, d’en suivre et d’en évaluer la mise en œuvre, et de proposer des orientations à privilégier.