Imprimer
Autres documents liés

Déclaration écrite No. 697 | Doc. 14993 | 08 octobre 2019

Appel à la levée immédiate de l’interdiction de voyager prise à l’encontre de M. Resit Ekinci de Recklinghausen, Allemagne

Signataires : M. Frank SCHWABE, Allemagne, SOC ; Mme Thorhildur Sunna ÆVARSDÓTTIR, Islande, SOC ; Mme Petra BAYR, Autriche, SOC ; M. Fourat BEN CHIKHA, Belgique, SOC ; Mme Erika BENKŐ, Roumanie, PPE/DC ; Mme María Luisa BUSTINDUY, Espagne, SOC ; M. Boriss CILEVIČS, Lettonie, SOC ; M. Constantinos EFSTATHIOU, Chypre, SOC ; Mme Tarja FILATOV, Finlande, SOC ; Mme Ruth GOÑI, Espagne, ADLE ; Mme Zita GURMAI, Hongrie, SOC ; M. Antonio GUTIÉRREZ, Espagne, SOC ; M. Domagoj HAJDUKOVIĆ, Croatie, SOC ; Mme Gabriela HEINRICH, Allemagne, SOC ; M. František KOPŘIVA, République tchèque, ADLE ; M. Christophe LACROIX, Belgique, SOC ; M. George PAPANDREOU, Grèce, SOC ; M. Indrek SAAR, Estonie, SOC ; M. Jussi SARAMO, Finlande, GUE ; M. Stefan SCHENNACH, Autriche, SOC ; Mme Susana SUMELZO, Espagne, SOC ; Mme Violeta TOMIĆ, Slovénie, GUE ; M. Manuel TORNARE, Suisse, SOC ; M. Martin WHITFIELD, Royaume-Uni, SOC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Nous, soussignés, déclarons ce qui suit:

M. Resit Ekinci, ressortissant turc résidant à Recklinghausen (Allemagne), a été arrêté par les autorités turques à Diyarbakır en juillet 2019 alors qu’il était en vacances avec sa famille. Il est accusé d’avoir «liké», commenté et partagé des publications critiques envers Erdogan sur Facebook. M. Resit Ekinci n’est plus en détention, mais il doit se présenter aux autorités turques une fois par semaine et ne peut quitter le pays. Sa femme et ses deux enfants sont rentrés en Allemagne et il y a perdu son travail.

Nous exhortons les autorités turques à lever immédiatement l’interdiction de voyager prise à l’encontre de M. Resit Ekinci, dont la persécution semble être inspirée par des motivations politiques. En ratifiant la Convention européenne des droits de l’homme, la Turquie s’est engagée à garantir à toute personne relevant de sa juridiction le respect des droits et libertés, dont le droit à la liberté de pensée protégée par l’article 9.