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Déclaration écrite No. 698 | Doc. 15003 | 25 octobre 2019

La chanteuse allemande Saide Inac et sa fille, incarcérées dans des prisons turques, doivent être remises en liberté immédiatement

Signataires : Mme Gabriela HEINRICH, Allemagne, SOC ; Mme Petra BAYR, Autriche, SOC ; M. Fourat BEN CHIKHA, Belgique, SOC ; Mme María Luisa BUSTINDUY, Espagne, SOC ; M. Boriss CILEVIČS, Lettonie, SOC ; M. Constantinos EFSTATHIOU, Chypre, SOC ; Mme Zita GURMAI, Hongrie, SOC ; M. Antonio GUTIÉRREZ, Espagne, SOC ; M. Domagoj HAJDUKOVIĆ, Croatie, SOC ; M. Tiny KOX, Pays-Bas, GUE ; M. Christophe LACROIX, Belgique, SOC ; M. George PAPANDREOU, Grèce, SOC ; M. Indrek SAAR, Estonie, SOC ; M. Stefan SCHENNACH, Autriche, SOC ; M. Frank SCHWABE, Allemagne, SOC ; Mme Susana SUMELZO, Espagne, SOC ; Mme Violeta TOMIĆ, Slovénie, GUE ; M. Manuel TORNARE, Suisse, SOC ; Mme Ute VOGT, Allemagne, SOC ; M. Martin WHITFIELD, Royaume-Uni, SOC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Nous, soussignés, déclarons ce qui suit:

Saide Inac, chanteuse allemande d’origine kurde également connue sous le nom de Hozan Cane, a été arrêtée en juillet 2018 et condamnée à six ans et trois mois d’emprisonnement pour promotion de propagande terroriste. Il semble que cette condamnation ait été dictée par des motivations politiques. Depuis le début de sa détention, la santé de Mme Saide s’est considérablement détériorée. Elle a besoin de soins médicaux constants, mais l’offre médicale en prison est insuffisante.

En avril 2019, les autorités turques ont émis une interdiction de voyager à l’encontre de la fille de Saide Inac, Gönül Örs, qui, depuis, n’a plus le droit de quitter la Turquie. Il y a quelques jours, Gönül Örs a été arrêtée à Edirne (Turquie). La situation de la famille s’est énormément dégradée.

Nous demandons instamment aux autorités turques de libérer immédiatement les citoyennes allemandes Saide Inac et sa fille Gönül Örs. Nous sommes fermement convaincus que personne ne devrait être arrêté en raison de ses convictions politiques et que leur libération est une nécessité humanitaire. La persécution dont sont victimes Saide Inac et sa fille constitue une violation des obligations qui incombent à la Turquie au titre de la Convention européenne des droits de l’homme, notamment de son article 9.