Rapport | Doc. 11523 | 11 février 2008
Exploiter pleinement le potentiel de l’apprentissage électronique pour l’enseignement et la formation
(Ancienne) Commission de la culture, de la science et de l'éducation
Résumé
Le développement de nouveaux outils d’apprentissage électronique a eu des effets considérables sur l’enseignement et la formation. Cependant le potentiel d’utilisation de ces outils dans l’éducation n’est pas encore pleinement exploité en Europe. Il faudrait que les établissements d’enseignement disposent des infrastructures techniques ainsi que des logiciels nécessaires et qu’ils collaborent entre eux, afin de créer des synergies. Les enseignants devraient être sensibilisés à ces nouveaux outils électroniques et savoir les utiliser pour enseigner et communiquer avec leurs étudiants. Il importe que les ministères de l’Education soient en mesure d’évaluer les modules d’études effectuées par le biais de l’apprentissage électronique et les diplômes ainsi obtenus. L’apprentissage électronique offre de nouvelles possibilités de formation professionnelle, de formation continue et de formation interne dans les entreprises. Il pourrait devenir un puissant moyen de création de ressources d’apprentissage en libre accès, accessibles à tous et permettant d’éviter une fracture sociale liée aux écarts de niveau de connaissances.
A. Projet de recommandation
(open)B. Exposé des motifs, par M. Axel Fischer
(open)1. Introduction
2. Définition de l’apprentissage électronique
3. Utilisations des outils d’enseignement électronique
4. Avantages de l’apprentissage électronique
5. Défis liés à l’introduction de l’apprentissage électronique
6. Conclusions
Annexe – Résumé de la téléconférence, Strasbourg, 1er octobre 2007
(open)Programme
Ouverture
Ouverture par Jacques Legendre, sénateur (France), président de la commission
Introduction par Axel Fischer, député (Allemagne), rapporteur de la commission
Débat
Brendan Barrett, chef de Studio Médias, université des Nations Unies, Tokyo, Japon (en direct par conférence vidéo)
Per Bergamin, directeur, Institut pour la recherche sur l’apprentissage à distance et électronique, Fernfachhochschule, Brig, Suisse
Alberto Colorni, professeur et directeur, Politecnico di Milano, Italie (en direct par conférence vidéo)
Serge Ravet, directeur, Institut européen de l’apprentissage électronique EIfEL, Champlost, France
Wojciech Zielinski, sous-chancelier et professeur, Ecole supérieure de lettres et d’économie, Łódź, Pologne (en direct par conférence vidéo)
Bernard Dumont, consultant pour l’apprentissage électronique, Paris, France
Helmut Hoyer, recteur et professeur, FernUniversität, Hagen, Allemagne (en direct par internet)
Messages vidéo
Brenda Gourley, sous-chancelier et professeur, Open University, Milton Keynes, Royaume-Uni
Gilly Salmon, professeur de l’apprentissage électronique et de technologies d’apprentissage, université de Leicester, RoyaumeUni
Keith Bain, gérant mondial, «Liberated Learning Consortium», université de Saint Marie, Halifax, Canada
Conclusion
Axel Fischer, député (Allemagne), rapporteur de la commission
Contributions orales
M. Legendre, président de la commission de la culture, de la science et de l’éducation, se félicite du thème de cette téléconférence qui associe éducation et science, deux domaines d’activité majeurs de la commission.
M. Fischer, rapporteur, souligne le potentiel de l’apprentissage électronique pour l’enseignement scolaire et universitaire ainsi que pour l’apprentissage tout au long de la vie. Les progrès technologiques réalisés dans ce domaine offrent de nouvelles possibilités pour l’enseignement comme pour l’apprentissage, en classe et à distance, ainsi que pour les personnes handicapées ou les personnes ayant des besoins spéciaux. Il est donc important de favoriser ces possibilités. Dans son rapport, M. Fischer souhaite traiter de la nécessité d’encourager la production de matériel d’apprentissage électronique et l’évaluation de la qualité du contenu de cet apprentissage.
M. Barrett, s’exprimant par vidéoconférence depuis Tokyo, explique que l’université des Nations Unies (UNU) de Tokyo s’intéresse à la question de l’apprentissage électronique depuis 1996, avec le lancement de l’initiative de l’université virtuelle. A l’issue du Sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg en 2002, l’Université virtuelle mondiale (Global Virtual University – GVU) de l’UNU a été créée, avec l’aide du Gouvernement norvégien. Egalement en 2002, le Centre virtuel d’apprentissage sur l’eau de l’UNU (Water Virtual Learning Centre – WVLC), implanté à Hamilton, au Canada, a commencé ses travaux sur les questions relatives à l’eau, à l’environnement et à la santé. Ces initiatives ont conduit à la mise en place du Media Studio à Tokyo en 2003, qui coordonne les travaux et met au point les ressources pédagogiques électroniques. Lors du Sommet mondial sur la société de l’information à Tunis en 2005, l’UNU s’est engagée à favoriser une société de l’information ouverte à tous. L’apprentissage électronique a permis à l’UNU, dans le cadre de son réseau collaboratif, de développer les capacités et le contenu dans ce domaine et d’atteindre les étudiants du monde entier.
M. Fischer indique que l’apprentissage électronique est utilisé dans le monde entier et que nombre d’universités collaborent virtuellement. Il demande si la reconnaissance des périodes d’étude pose un problème.
M. Barrett répond que le Système européen de transfert de crédits (European Credit Transfer System – ECTS) fonctionne bien en Europe et devrait servir de référence pour d’autres parties du monde.
M. Solonin demande si l’apprentissage électronique au niveau international sera limité par les compétences linguistiques.
M. Barrett répond que l’UNU utilise avant tout l’anglais comme langue de communication dans les programmes d’apprentissage électronique. Toutefois, il existe des moyens techniques de traduction rapide dans d’autres langues.
M. Bergamin déclare qu’à la Fernfachhochschule de Brig, en Suisse, les technologies d’apprentissage électronique sont utilisées dans le cadre d’un modèle d’apprentissage mixte, à savoir: distribution d’informations, interaction entre les enseignants et les étudiants et collaboration entre les étudiants, que ce soit au niveau de l’enseignement à distance ou en face-à-face. Ces technologies présentent de multiples avantages pour les étudiants et les enseignants, en facilitant par exemple la gestion et le partage de l’information, en permettant des contacts et un suivi pédagogique continu ainsi que la production de contenus communs destinés à la fois aux enseignants et aux étudiants. Parallèlement, il convient de résoudre plusieurs problèmes, tels que le manque de compétences en technologie de l’information (TI) et l’écart qui existe entre l’utilisation des TI dans la vie quotidienne et les technologies d’apprentissage électronique. L’absence de normalisation et de gestion de la qualité constitue également un obstacle au développement futur de l’apprentissage électronique.
M. Colorni, s’exprimant par vidéoconférence depuis Milan, mentionne que l’Université polytechnique de Milan est dotée depuis 1996 d’un centre d’apprentissage électronique, qui a été reconnu par les universités virtuelles comme l’un des huit exemples de bonnes pratiques, d’après une étude de l’Union européenne effectuée en 2004, et qui emploie actuellement 40 personnes, avec un budget de deux millions d’euros. L’apprentissage électronique y est axé sur tous les niveaux d’enseignement – enseignement secondaire, université et apprentissage tout au long de la vie. Le travail didactique englobe le tutorat, les activités techniques, l’édition et la conception. Celle-ci dépend en grande partie des utilisateurs, de leurs compétences et de leurs demandes en matière d’apprentissage. Les plates-formes d’apprentissage électronique qu’utilise l’université sont à la fois internes et open source. Environ 400 étudiants sont actuellement inscrits pour suivre une formation diplômante en génie informatique, préparée en ligne sur trois ans au moyen de classes virtuelles, d’évaluations en ligne et d’examens en face-à-face. En outre, 40 % des cours en face-à-face de l’université mettent leur matériel pédagogique en ligne sur une plateforme spécifique. L’université offre également, pour les élèves et les enseignants du secondaire, un cours de mathématiques en ligne qui se sert d’outils et d’un langage didactiques spécifiques au secondaire. Ces quatre dernières années, quelque 4 000 élèves et 300 enseignants l’ont suivi. Le ministère italien du Travail a commandité un cours pour les jeunes apprentis entrant sur le marché du travail, qui a été dispensé sur une plateforme ouverte et a été conçu conjointement avec les syndicats et les employeurs. L’université offre également un cours pour les jeunes détenus commandité par les ministères de la Justice et de l’Education publique. Enfin, en collaboration avec des ONG et des fondations, l’université propose des cours en ligne à l’intention des zones rurales d’Afrique, qu’ont suivis jusqu’ici environ 3 500 personnes. Ces projets ont tous été conçus au cas par cas, avec des outils et un langage didactiques spécifiques, des processus d’apprentissage collaboratifs, du tutorat, un suivi et des évaluations des clients. Les problèmes rencontrés concernent notamment la normalisation, la gestion continue de la qualité et la formation des enseignants.
M. Ravet indique que l’European Institute for E-Learning (EifEL) de Champlost, en France, tente d’intégrer au quotidien l’apprentissage électronique dans la vie de tous les jours et la formation électronique dans la vie professionnelle. Le travail, la formation et les autres domaines de la vie ne devraient pas être séparés. Les étudiants ne sont pas seulement des consommateurs mais aussi des producteurs d’outils et de savoirs. La continuité de l’apprentissage est le plus gros avantage de l’apprentissage électronique grâce à l’accès immédiat à l’information (moteurs de recherche), la mise en relation avec autrui (réseaux sociaux), le suivi du contenu de l’apprentissage (portfolios électroniques) et le développement de savoirs collectifs (wikis). Il importe de distinguer l’apprentissage de l’enseignement. Or, l’apprentissage électronique est souvent axé sur l’enseignement, en utilisant par exemple de nouvelles technologies pour l’enseignement traditionnel.
M. Zielinski, s’exprimant par vidéoconférence depuis Łódź, déclare que l’Ecole supérieure des sciences humaines et d’économie (WSHE) de Łódź, en Pologne, offre des études diplômantes en ligne depuis 2002. Plus de 300 étudiants ont déjà obtenu leur diplôme de cette manière. En outre, des cours libres sont proposés ainsi que des cours mixtes alliant classes en face-à-face et apprentissage en ligne. Ces programmes électroniques ont permis d’accroître l’accès à l’offre éducative, d’assurer une plus grande souplesse des programmes, d’améliorer la qualité, de réduire les coûts et de développer les compétences en matière d’apprentissage électronique. Les principaux problèmes concernent les compétences didactiques de la faculté, la réputation médiocre de l’apprentissage électronique dans la société, la qualité parfois inférieure de l’infrastructure internet et, plus récemment, les obstacles posés par le gouvernement. Le ministre polonais actuel des Sciences et de l’Enseignement supérieur souhaite réduire les programmes d’apprentissage électronique. Il faudrait apporter une réponse européenne à cette approche et à la piètre image de l’apprentissage électronique au sein de la population, les pays pouvant tirer des enseignements des expériences des autres.
M. Dumont signale qu’il utilise les technologies d’apprentissage et d’enseignement depuis trente ans environ et qu’il a donc suivi les évolutions dans ce domaine. Il travaille aujourd’hui en tant que consultant privé. L’université de Montpellier 3, en France, où il a enseigné, propose des cours en ligne et prépare ainsi les étudiants à évoluer dans un cadre d’apprentissage électronique. Ce type d’apprentissage présente également un intérêt pour les grandes entreprises qui souhaitent mettre en place des formations pour l’ensemble du personnel quels que soient l’implantation géographique et le lieu de travail. Les décisions technologiques sont souvent prises sans se soucier des exigences didactiques et les possibilités technologiques ne sont pas toujours pleinement prises en compte. Au niveau européen, il faudrait promouvoir la reconnaissance des études et des diplômes en ligne et encourager l’apprentissage électronique en dehors du cadre universitaire.
M. Hoyer, en direct par internet depuis Hagen, mentionne que la Fern-Universität de Hagen, en Allemagne, utilise les technologies d’apprentissage électronique dans un système intégré d’appui à l’enseignement, à la communication, au tutorat, à l’évaluation et à l’administration. L’ensemble des composantes de l’apprentissage électronique fait partie de programmes d’études universitaires accrédités. L’apprentissage électronique présente de nombreux avantages, permettant par exemple de répondre aux besoins individuels des étudiants, de renforcer la communication et la gestion de l’information et de constituer des réseaux plus étendus, notamment d’études virtuelles «à l’étranger». La formation des enseignants et la normalisation des cours sont indispensables pour assurer l’efficacité des programmes d’apprentissage électronique. Le soutien aux étudiants, l’élaboration de supports pédagogiques et l’infrastructure technique sont également essentiels. Une évaluation continue de la qualité est nécessaire pour répondre à ces enjeux. Au niveau européen, la reconnaissance des études virtuelles devrait être encouragée conjointement avec la création de centres de compétences nationaux pour l’apprentissage électronique.
M. Fischer demande des informations sur les normes en matière d’apprentissage électronique et l’expérience des professeurs d’université à cet égard.
M. Hoyer répond que l’ensemble des cours sont accrédités et répondent donc aux normes de haute qualité. Il propose que son université partage son expérience avec les universités traditionnelles qui n’offrent pas de programmes d’apprentissage électronique.
M. Bergamin répond que la Fernfachhochschule utilise des normes technologiques telles que celles de l’ADL (Advanced Distributed Learning − cours de téléenseignement). Il est d’avis que la maîtrise des différents outils constitue un défi majeur pour les étudiants, les enseignants et les personnes qui n’ont aucune expérience de l’apprentissage électronique.
M. Ravet répond que les normes communes posent des problèmes. Les normes commerciales générales telles que les formats IMS et ZIP devraient être privilégiées plutôt que les normes universitaires internes, qui sont souvent obsolètes par rapport à celles qu’utilisent les étudiants.
Mme Gourley, s’exprimant par message vidéo, déclare que l’apprentissage électronique implique un apprentissage collaboratif avec d’autres personnes en ligne ainsi que des travaux en ligne indépendants et un apprentissage à l’aide des technologies d’information et de communication. Ces dix dernières années, l’Open University a mis en place un cadre d’apprentissage virtuel en s’inspirant de la plate-forme open source «Moodle». L’apprentissage électronique permet une meilleure interaction entre étudiants, et entre ceux-ci et les tuteurs, que ce soit au niveau individuel ou en groupe. L’apprentissage est renforcé au moyen de l’animation, de la simulation, de l’évaluation adaptative, des réalités virtuelles, et offre une meilleure préparation aux cadres de travail collaboratifs. Les étudiants peuvent recevoir un soutien plus individualisé et éviter l’isolement. Les enseignants peuvent mieux suivre les progrès des étudiants. Les problèmes rencontrés par l’université concernent les fonds plus élevés que prévus investis dans les applications TIC et le développement des compétences, mais aussi la nécessité de s’adapter à l’évolution technologique rapide. L’apprentissage électronique pourrait être encouragé au niveau européen en favorisant le partage des ressources dans ce domaine, éventuellement à travers des initiatives open source.
Mme Salmon, s’exprimant par message vidéo, présente les activités de recherche sur l’apprentissage électronique menées par l’université de Leicester, en collaboration avec d’autres universités, dans le cadre du projet Media Zoo. Plusieurs de ces activités sont accessibles en cliquant sur l’image d’un zoo sur le site internet de l’université, avec, notamment, des groupes d’étudiants qui utilisent différents outils TIC pour divers objectifs de recherche, par exemple l’élaboration d’outils pédagogiques électroniques.
M. Bain, s’exprimant par message vidéo, présente l’initiative en faveur de l’utilisation de la technologie de reconnaissance de la voix du «Liberated Learning Consortium» d’IBM et de plusieurs universités dans le monde. Le consortium a inventé un logiciel de reconnaissance de la voix qui transcrit automatiquement la parole en un texte lisible en temps réel et crée des notes multimédias accessibles sur internet. Dans le cadre des classes traditionnelles, cette technologie pourrait aider les étudiants handicapés et ceux qui ne possèdent pas les capacités linguistiques suffisantes.
M. Fischer remercie l’ensemble des participants pour leurs contributions précieuses, dont il tiendra compte dans le rapport qu’il doit finaliser d’ici à janvier 2008.
Les textes intégraux sont disponibles sur le site internet de l’Assemblée: http://assembly.coe.int/conferences.
Commission chargée du rapport: commission de la culture, de la science et de l’éducation.
Renvois en commission: Doc. 10552, Renvoi no 3094 du 6 juin 2005; et Doc. 11068, Renvoi no 3289 du 22 janvier 2007.
Projet de recommandation adopté à l’unanimité par la commission le 22 janvier 2008.
Membres de la commission: Mme Anne Brasseur (Présidente), Baroness Hooper, M. Detlef Dzembritzki), M. Mehmet Tekelioğlu (Vice-Présidents), M. Remigijus Ačas, M. Kornél Almássy, Mme Aneliya Atanasova, M. Lokman Ayva, Mme Donka Banović, M. Rony Bargetze, M. Walter Bartoš, M. Radu Mircea Berceanu, M. Levan Berdzenishvili, Mme Oksana Bilozir (remplaçante: Mme Olha Herasym’yuk), Mme Guðfinna Bjarnadóttir, Mme Ana Blatnik, Mme Maria Luisa Boccia, Mme Margherita Boniver, M. Ivan Brajović, M. Vlad Cubreacov, Mme Lena Dabkowska-Cichocka, M. Ivica Dačić, M. Joseph Debono Grech, M. Ferdinand Devínsky, M. Daniel Ducarme (remplaçant: M. Hendrik Daems), Mme Åse Gunhild Woie Duesund, Mme Anke Eymer, M. Relu Fenechiu, Mme Blanca Fernández-Capel, Mme Maria Emelina Fernández-Soriano (remplaçant: M. Iñaki Txueka), M. Axel Fischer, M. José Freire Antunes (remplaçant: M. José Luis Arnaut), Mme Ruth Genner (remplaçante: Mme Doris Fiala), M. Ioannis Giannellis-Theodosiadis, M. Ştefan Glǎvan, M. Vladimir Grachev (remplaçant: M. Igor Chernyshenko), M. Raffi Hovannisian, M. Rafael Huseynov, M. Fazail Ibrahimli, M. Mogens Jensen, M. Morgan Johansson, Mme Liana Kanelli (remplaçante: Mme Roudoula Zissi), M. Jan Kaźmierczak (remplaçant: M. Dariusz Lipiński), Mme Cecilia Keaveney, M. Ali Rashid Khalil (remplaçant: M. Donato Mosella), M. Serhii Kivalov, M. József Kozma, M. Jean-Pierre Kucheida, M. Ertuğrul Kumcuoğlu, M. Markku Laukkanen, M. Jacques Legendre (remplaçant: M. Philippe Nachbar), M. Yves Leterme, M. van der Linden, Mme Jagoda Majska-Martinčević, Mme Milica Marković, Mme Muriel Marland-Militello (remplaçant: M. Alain Cousin), M. Andrew McIntosh (remplaçante: Baroness Knight of Collingtree), M. Ivan Melnikov, Mme Maria Manuela de Melo, Mme Assunta Meloni, M. Paskal Milo, Mme Christine Muttonen (remplaçant: M. Albrecht Konečný), Mme Miroslava Nĕmcová, M. Edward O’Hara, M. Kent Olsson, M. Andrey Pantev, Mme Antigoni Papadopoulos, M. Azis Pollozhani, Mme Majda Potrata, Mme Anta Rugāte, M. Indrek Saar, Lord Russell-Johnston (remplaçant: M. Robert Walter), M. André Schneider (remplaçant: M. Frédéric Reiss), Mme Albertina Soliani, M. Yury Solonin (remplaçant: M. Anatoliy Korobeynikov), M. Christophe Spiliotis-Saquet, Mme Doris Stump, M. Valeriy Sudarenkov, M. Petro Symonenko, M. Klaas de Vries, M. Piotr Wach, M. Wolfgang Wodarg, N… (remplaçante: Mme Rosario Velasco Garcia).
N.B. Les noms des membres qui ont pris part à la réunion sont indiqués en gras.