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Déclaration écrite No. 485 | Doc. 12664 | 22 juin 2011

Soixante-dixième anniversaire des déportations soviétiques dans les pays baltes

Signataires : M. Emanuelis ZINGERIS, Lituanie, PPE/DC ; Mme Lolita ČIGĀNE, Lettonie, PPE/DC ; M. Boriss CILEVIČS, Lettonie, SOC ; Mme Ingrida CIRCENE, Lettonie, PPE/DC ; M. Andrzej CWIERZ, Pologne, GDE ; Mme Doris FROMMELT, Liechtenstein, PPE/DC ; M. Andreas GROSS, Suisse, SOC ; M. Gábor HARANGOZÓ, Hongrie, SOC ; M. Norbert HAUPERT, Luxembourg, PPE/DC ; Mme Olha HERASYM'YUK, Ukraine, PPE/DC ; M. Andres HERKEL, Estonie, PPE/DC ; Mme Virág KAUFER, Hongrie, SOC ; Mme Liliana PALIHOVICI, République de Moldova, PPE/DC ; Mme Lajla PERNASKA, Albanie, PPE/DC ; M. Leander SCHÄDLER, Liechtenstein, PPE/DC ; M. Vilmos SZABÓ, Hongrie, SOC ; M. Latchezar TOSHEV, Bulgarie, PPE/DC ; M. Egidijus VAREIKIS, Lituanie, PPE/DC ; Mme Birutė VĖSAITĖ, Lituanie, SOC ; Mme Renate WOHLWEND, Liechtenstein, PPE/DC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Cette année, les pays baltes commémorent le soixante-dixième anniversaire du début de la déportation massive de leurs habitants par le régime totalitaire de Staline.

En 1940, l’Union soviétique a occupé et annexé les pays baltes et en 1941, des déportations massives ont commencé et ont duré jusqu’en 1953, année de la mort de Staline.

Les déportations ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire des nations baltes. Il n’y a guère de famille qui n’ait pas été touchée par la tragédie. Des femmes et des hommes, adultes et enfants, ont été chassés de chez eux. Ils ont été privés non seulement de leur source de revenus, mais aussi de leurs droits fondamentaux, alors qu’ils étaient déplacés et installés dans des zones reculées de l’Union soviétique, exposés aux conditions rudes de la Sibérie. Beaucoup sont morts de faim et de maladie. Une grande partie d’entre eux n’ont jamais pu rentrer dans leur patrie et ceux qui ont pu le faire ont subi de nouvelles persécutions.

Nous commémorons ces déportations, car nous voulons que ces tragédies ne se répètent plus jamais. Aujourd’hui, nous appelons à mener des recherches sur le régime totalitaire, pour sensibiliser l’opinion de toute l’Europe et élaborer et améliorer les outils et activités pédagogiques, surtout pour les générations montantes, pour réfléchir sur l’histoire du totalitarisme, la dignité humaine, les droits et libertés fondamentales, la démocratie et la tolérance.