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Déclaration écrite No. 638 | Doc. 14416 | 11 octobre 2017

Kazakhstan : il faut mettre fin à l’oppression politique, à l’injustice et à la torture

Signataires : M. Stefan SCHENNACH, Autriche, SOC ; Lord Donald ANDERSON, Royaume-Uni, SOC ; M. Pablo BUSTINDUY, Espagne, GUE ; Mme Vanessa D'AMBROSIO, Saint-Marin, SOC ; M. Pierre-Alain FRIDEZ, Suisse, SOC ; M. Giuseppe GALATI, Italie, PPE/DC ; M. Marco GATTI, Saint-Marin, PPE/DC ; M. Jean-Pierre GRIN, Suisse, ADLE ; Mme Annette GROTH, Allemagne, GUE ; M. Matjaž HANŽEK, Slovénie, GUE ; M. Andres HERKEL, Estonie, PPE/DC ; Mme Alice-Mary HIGGINS, Irlande, SOC ; M. Andrej HUNKO, Allemagne, GUE ; Mme Lotta JOHNSSON FORNARVE, Suède, GUE ; M. Eerik-Niiles KROSS, Estonie, ADLE ; M. Ertuğrul KÜRKÇÜ, Turquie, GUE ; M. George LOUCAIDES, Chypre, GUE ; Baroness Doreen MASSEY, Royaume-Uni, SOC ; Sir Alan MEALE, Royaume-Uni, SOC ; M. Luis Alberto ORELLANA, Italie, SOC ; M. Cezar Florin PREDA, Roumanie, PPE/DC ; Mme Ulla SANDBÆK, Danemark, GUE ; M. Egidijus VAREIKIS, Lituanie, PPE/DC ; M. Mart van de VEN, Pays-Bas, ADLE ; Mme Gisela WURM, Autriche, SOC ; M. Roger ZAVOLI, Saint-Marin, GDL

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Les autorités du Kazakhstan montent régulièrement des accusations pénales de toutes pièces, sous le prétexte d’infractions financières, de terrorisme ou de troubles sociaux par exemple, contre des manifestants pacifiques, des blogueurs, des journalistes, des opposants et leurs associés, mentionnés dans la déclaration écrite n° 630. La menace de poursuites judiciaires au Kazakhstan comme à l’étranger est utilisée même contre les membres de leur famille en guise de sanction, comme ce fut le cas pour les Khrapunovs ou les Tokmadis, afin d’obtenir de faux aveux incriminant l’opposition.

Rien ne peut justifier l’usage de la torture et l’absence de soins médicaux pour faire pression sur les prisonniers politiques Mukhtar Dzhakishev et Muratkhan Tokmadi. Ceux-ci sont pris en otage par le régime de Nazarbaïev car ils ont refusé de témoigner contre l’opposant politique Mukhtar Ablyazov.

Le Comité des droits de l’homme de l’ONU a demandé que le jugement des autorités du Kazakhstan soit annulé et que Mukhtar Dzhakishev soit libéré de prison. Or, le Kazakhstan a refusé de se conformer à la décision du Comité de l’ONU, ce qui témoigne une nouvelle fois de son mépris pour ses engagements internationaux.

Nous demandons par la présente que les autorités du Kazakhstan honorent pleinement leurs obligations de respecter les droits de l’homme et de mettre fin à la torture et à l’oppression.